Amandine, jeune charentaise de 28 ans, est partie à Malte étudier l’anglais en juillet et août 2020. En pleine période de Coronavirus, elle nous raconte comment s’est déroulée son expérience : les mesures de sécurité à l’école, ses peurs et appréhensions, la qualité des cours et son bilan. Un témoignage à lire si vous projetez de faire un séjour linguistique à Malte !
Pourquoi as-tu voulu étudier en école de langue ?
Pour réellement apprendre l’anglais, car les bases que j’avaient obtenues en France étaient loin d’être suffisantes pour prétendre savoir parler anglais. Partir en école de langue dans un pays anglophone me semblait être la seule solution pour apprendre la langue sans la facilité d’avoir des explications en français. Je pense que lorsque l’on souhaite apprendre l’anglais, c’est plus judicieux d’avoir des cours uniquement dans cette langue et sans un mot de français, ça nous pousse à réfléchir en anglais et donc à apprendre plus vite.
Pourquoi avoir choisi Malte ?
J’ai choisi Malte pour sa localisation, la beauté de l’île et ses paysages. Egalement pour la météo qui nous donne l’impression d’être en permanence en vacances. Personne n’a l’air stressé à Malte, et effectivement, quel changement comparé à la France ! Chez nous, tout le monde court en permanence avec cette tendance d’être anxieux pour le moindre obstacle ! Ce voyage me donnait aussi l’opportunité de rencontrer des nouvelles personnes de différentes nationalités, bien plus facilement que dans d’autres pays. C’est tellement enrichissant !
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As-tu bénéficié d’offres promotionnelles pour la réservation de tes cours ?
Lors de ma recherche il n’y avait aucune offre spéciale en passant par l’école. J’ai contacté Oh My UP, qui a réussi à négocier un tarif spécial. Heureusement qu’ils étaient là, parce que je ne comprenais pas certaines formules, ni lesquelles étaient le plus adaptées à mes besoins.
Ils ont su prendre en compte mes objectifs, mes capacités financières et adapter l’offre en fonction de tous ces critères, je n’aurais pas pu faire mieux.
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La situation du Covid-19 t’a-t-elle freinée ?
J’ai pris le temps de réfléchir aux conséquences que ça pouvait avoir, mais je ne dirais pas que ça m’a freinée, au contraire. Le nombre de cas à Malte était plutôt rassurant avant mon arrivée, c’est ce qui m’a poussée à choisir Malte plutôt qu’un autre pays.
Que redoutais-tu face à la présence du virus et au séjour linguistique en général ?
D’être en cours avec des personnes qui allaient à Paceville régulièrement, donc susceptibles d’être porteuses du virus, et que les règles d’hygiène ne soient pas mises en place au sein de l’école.
De manière générale, j’avais peur de ne pas me sentir à ma place dans un pays anglophone, et plus particulièrement de ne pas réussir à m’adapter à la chaleur et la nourriture maltaise.
Finalement, on trouve très vite sa place. Une fois les cours d’anglais commencés, on arrive à construire quelques phrases d’anglais dans les magasins et les restaurants pour obtenir ce que l’on désire. La plupart des personnes que l’on rencontre sont expatriées et donc compréhensives, elles prennent le temps de nous écouter et savent ce qu’on vit, puisqu’elles sont déjà passées par là.
La chaleur, on apprend vite à la gérer et à vivre avec, une fois dans la mer à Ta’Xbiex on oublie vite qu’il peut faire chaud ! Et la nourriture à Malte est tellement diversifiée qu’on oublierait presque que le fromage français nous manque.
Raconte-nous ton premier jour de cours
C’était un jour particulièrement stressant, j’avais l’appréhension de ne pas réussir à comprendre le personnel de l’école et les élèves qui parlent uniquement en anglais. Mais finalement, une fois sur place c’est plutôt facile.
Toute l’équipe fait tout ce qu’il faut pour que tu puisses comprendre le fonctionnement de l’école et l’organisation de tes cours, malgré le niveau de chacun qui peut être très bas.
Lors de mon arrivée le premier jour, j’ai eu une réunion d’information durant laquelle on m’a remis mon planning et le numéro de ma classe.
Après la réunion d’information, l’animateur nous conduit dans notre classe où notre teacher nous attend pour nous expliquer le déroulement des cours et l’heure de pause.
L’intégration se fait plutôt rapidement, on se sent vite à sa place. J’ai compris que les autres élèves avaient un niveau semblable au mien, autrement dit, qu’ils se débrouillaient aussi mal que moi en anglais ! C’était donc très rassurant !
Combien d’élèves y avait-il dans ta classe ?
On était huit élèves de différentes nationalités : brésilienne, espagnole, portugaise, italienne, allemande et japonaise. Tous du même niveau en anglais.
Quelles sont les mesures particulières prises par l’école face au coronavirus ?
Elles sont très claires et on ne peut pas y échapper !
- Prise de température tous les matins. Si la température est trop haute, on est mis de côté et on doit attendre qu’elle baisse. On n’a que 3 essais, donc autant dire qu’il faut économiser ses efforts avant d’arriver devant l’école : pas de jogging avant le début des cours ! Et c’est plus compliqué quand le bus ne passe pas et qu’on doit venir à pied…
- Gel hydroalcoolique en entrant dans l’école, avant d’aller en cours, après la pause et à chaque fois qu’on va aux toilettes. C’est plutôt logique en soi !
- Port du masque obligatoire, sauf en pause si on est dans une zone extérieure comme un rooftop.
Ces mesures ont-elles évolué au fur et à mesure des semaines ?
Oui, car le gouvernement maltais a annoncé des mesures plus drastiques concernant le nombre de personnes autorisées dans une pièce. L’école a donc modifié les horaires de pause durant la deuxième semaine. Une partie des étudiants avait sa pause à 10h30 et l’autre à 11h, afin qu’il y ait moins d’élèves en même temps sur le rooftop de l’école. Moi qui étais très anxieuse la première semaine, c’était tout de suite beaucoup plus rassurant !
A ton avis, ces mesures affectent-elles le bon déroulement des cours et la qualité d’enseignement ?
Il faut prévoir un petit quart d’heure d’avance pour être sûr d’être à l’heure en cours, car on peut facilement patienter 10 minutes devant l’école avant de passer devant le pistolet pour la prise de température. On doit aussi noter ses coordonnées à l’accueil (nom, prénom, numéro de passeport et numéro de téléphone), pour être appelé en cas de Covid au sein de l’école.
Les mesures affectent également la prononciation, qui est bien plus compliquée à mon sens avec un masque sur le nez. Mais le reste des cours reste de très bonne qualité, et les mesures sanitaires n’y changent rien.
Y a-t-il eu des cas de Coronavirus à l’école durant ton séjour linguistique ?
Non, aucun dans mon école à ma connaissance.
Penses-tu que tes cours t’aient aidée à améliorer ton anglais ? A quel(s) niveau(x) ?
Yes, of course ! A mon arrivée à l’école, mon niveau était meilleur à l’écrit qu’à l’oral, comme beaucoup de personnes.
Mes connaissances en anglais étaient faibles et pas forcément adaptées pour vivre dans un pays anglophone. Avec le recul, les cours d’anglais en France sont loin d’être suffisants, car on apprend uniquement les bases et le fait de ne jamais pratiquer en-dehors des cours ne nous donne aucune compétence en prononciation. D’où l’importance de suivre des cours à Malte, avec des moments dédiés à la communication et à la construction des phrases à l’oral.
En 3 semaines de cours, mon niveau oral est passé de A1 à A2.
Je suis loin d’être bilingue mais j’ai pris confiance en moi et désormais je n’ai plus peur de parler anglais. Les cours m’ont aidée à prendre confiance en moi, et j’ose essayer de communiquer, même si mes phrases ne sont pas toujours bien construites.
Qu’as-tu le plus apprécié de tes cours ?
Ce que j’ai le plus apprécié, c’est d’échanger avec mes camarades de classe qui avaient un niveau similaire au mien. On pouvait discuter sans avoir la crainte d’être jugé et on a évolué ensemble en s’aidant les uns les autres à construire nos phrases.
A l’inverse, que changerais-tu ?
Absolument rien ! L’organisation des cours était parfaite, et l’enseignante que j’ai eue nous a vraiment aidé à nous améliorer, en prenant en compte notre façon d’apprendre et nos lacunes. Elle nous a beaucoup sollicités à l’oral, était professionnelle mais proche et friendly à la fois.
Le bilan : que retiens-tu de cette expérience ?
C’est une expérience très enrichissante. Les cours d’anglais sont difficiles à suivre au début mais vont être extrêmement bénéfiques pour mon avenir, et c’est ce que je recherchais.
Des regrets ?
Je regrette de ne pas avoir pris des cours intensifs en plus de mes cours généraux !
J’ai réservé trois semaines de cours d’anglais car je ne pouvais pas me permettre d’en prendre plus financièrement. Si j’avais pu, j’aurais pris davantage de semaines de cours généraux, combinés avec des cours intensifs, pour consolider mes connaissances et atteindre un meilleur niveau à la sortie.
Je conseille vraiment à ceux qui le peuvent de prendre au moins 1 mois de cours intensifs, ça renforce la confiance en soi et son niveau d’anglais bien évidemment.
Également, je regrette de ne pas avoir été plus assidue lors de mes cours d’anglais au collège en France, mais ça, c’est un autre sujet !
Et la suite : que comptes-tu faire à Malte ?
Faire de nouvelles rencontres, développer mon anglais en travaillant ici pendant quelques mois avant de repartir dans un autre pays anglophone. Enfin, si le coronavirus nous laisse tranquille !
De manière générale, découvrir de nouvelles spécialités culinaires à Malte, manger des kilos de brunch et visiter les coins de l’ile que je n’ai pas encore vus. Profiter de cette vie loin du stress français !
Et si vous aussi vous souhaitez vous lancer dans un séjour linguistique pour apprendre l’anglais, contactez-nous. Nous vous guiderons et vous conseillerons pour le choix de votre école et de vos cours, selon vos besoins, et toujours gratuitement. Car coronavirus ou non, votre projet n’attend pas !
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