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Comment j’ai trouvé mon travail à Malte : témoignage de Fabien

Fabien, un jeune Français de 28 ans, nous raconte son expérience : comment il a pu trouver du travail à Malte, comment il a vécu ses premiers mois sur l’île au sein de l’entreprise, mais aussi sa réorientation professionnelle après ses premiers temps sur l’île. Un témoignage qui vous sera très utile si vous cherchez à vous expatrier à Malte et cherchez du travail sur le Cailloux.

Mon histoire en France avant de vivre à Malte

Le besoin de changement

Homme

Je suis Fabien et j’ai toujours vécu en France. Agent de voyages depuis des années, j’ai eu envie de changer d’air, d’apprendre à parler anglais, de rencontrer d’autres personnes. En bref, j’ai eu envie de sortir de ma zone de confort. À 28 ans, sans femme ni enfant, je me suis dit que c’était le moment ou jamais de prendre les devants et de perdre mes repères. Je voulais découvrir une autre facette de la vie et surtout évoluer dans un environnement où je pratiquerais l’anglais.

Je me suis renseigné sur les pays anglophones : j’avais déjà fait l’Océanie quelques mois, mais plutôt en road trip. Là, j’avais envie de me stabiliser quelque part et d’y rester un temps assez conséquent. J’avais envie de connaître l’expatriation.

Vers quel pays se tourner ?

Carte du monde²

Je n’étais pas fixé sur Malte de prime abord. Pour tout vous dire, je ne connaissais rien de ce pays et l’idée ne m’avait même pas traversé l’esprit. Je recherchais un pays anglophone et accessible. L’Angleterre ? Cela aurait été éventuellement envisageable avant les interrogations sur le Brexit… et côté climat, j’avoue avoir été un peu refroidi ! L’Irlande ? Même hésitation pour le climat ! Et finalement, j’en étais venu à la conclusion qu’il fallait que je parte plus loin, du côté du Canada peut-être ou des Etats Unis. Mais le visa était plus compliqué à obtenir. Je me suis retrouvé un peu découragé !

Rechercher du travail à l’étranger depuis la France

J’ai décidé de mettre à profit mon compte LinkedIn un peu laissé à l’abandon et de le mettre à jour. J’ai clairement indiqué que je recherchais du travail à l’étranger, peu importe le pays tant qu’il était anglophone. Je voulais me laisser porter aux suggestions du site quant à mon profil et aux annonces disponibles. Je l’avais décidé : puisque j’étais indécis sur la destination, les opportunités de travail décideront de ma terre d’accueil !

Les offres d’emplois sur LinkedIn

A peine quelques jours plus tard, je recevais des suggestions d’emplois pour l’Irlande, l’Angleterre, l’Afrique du Sud… principalement en agences de voyage et service clientèle. J’ai postulé à quelques offres, sans grande conviction. Je n’avais pas trouvé une offre ni un pays qui me motivait ni me boostait et je me disais petit à petit que j’allais abandonner mon projet d’expatriation. Et puis, finalement, ma situation en France n’était pas si mauvaise que ça, si ?

Puis, belle surprise : on m’a directement contacté sur LinkedIn. Une agence de voyage recrutait et était intéressée par mon profil. L’agence était située à… Malte.

Malte ? On y parle anglais ? Cette annonce a donc attisé ma curiosité. J’ai alors commencé à me renseigner sur l’île et j’ai tout de suite eu un coup de cœur.

Le déclic Malte

Gozo

Avant même de regarder l’offre d’emploi plus en détails, je me suis intéressé à l’île. J’ai tout épluché sur internet : l’expatriation, le travail à Malte, les salaires, la vie sur l’île, le climat et la météo, les logements… Malgré les salaires clairement au-dessous de nos attentes françaises, cela ne m’a pas découragé. C’est en poussant mes recherches que j’ai remarqué de très nombreux francophones conseillaient Oh My Up pour tous nos besoins en tant qu’expatrié à Malte. J’ai donc lu leurs articles, me suis renseigné sur leurs services… Je les ai contactés pour avoir plus d’informations sur les logements tout d’abord. Car il n’était pas question de me lancer dans un projet comme celui-ci sans avoir un toit au-dessus de ma tête.

J’ai été très bien reçu par téléphone et conseillé. On m’a beaucoup rassuré sur les procédures, les logements et la vie à Malte. Si bien que j’ai donc pris ma décision et que j’ai trouvé un logement en colocation via leurs services. Mon expatriation se ferait donc à Malte !

Les préparatifs du départ

J’ai passé mon entretien avec l’agence de voyage maltaise, qui s’est très bien déroulé et qui était davantage une formalité qu’un réel entretien. Le travail, je l’avais. J’ai donc démissionné de mon agence en France, ai acheté mon billet pour Malte. Se sont suivies les procédures de départ en France : demande de la carte européenne d’assurance maladie, vente de la voiture, arrêt des différentes assurances etc. Finalement pour travailler à Malte, il ne faut pas grand-chose ! C’est davantage les démarches françaises qui sont nombreuses.

Les premiers jours à Malte

L’installation

Quand je suis arrivé, j’ai pu m’installer dans la colocation que Oh My Up m’avait trouvée. Tout s’est très bien déroulé, j’ai fait la connaissance de personnes formidables et l’appart était top ! J’ai profité de mon premier weekend à Malte avec mes colocataires, j’ai rencontré des gens et exploré une partie de l’île.

Les débuts au travail

Le lundi suivant mon arrivée, j’ai commencé à travailler. Environnement totalement anglophone : pas un seul Français pour collègue, et pas un seul client français non plus. Tant mieux, c’était la meilleure façon d’apprendre ! Le travail de fond était le même que celui que j’avais, mais les méthodes et outils très différents. Il a donc fallu que je m’adapte et cela a pris un peu de temps.

L’environnement de travail à Malte

travail

C’est totalement différent de l’environnement français. Ici, on travaille 40h par semaine, si ce n’est plus. Les journées ne sont pas figées comme en France où on arrive à l’heure exacte et on repart à 18h pétantes. Certains arrivent systématiquement plusieurs dizaines de minutes en avance, quand d’autres arrivent en retard. Pour les pauses déjeuners, c’est encore pire : personne ne les prend ! J’étais le seul à m’être préparé mon repas et à vouloir le déguster dans la cuisine, en prenant tranquillement mon heure de pause. Quand j’ai vu que mes collègues mangeaient vite fait un sandwich devant leur écran et qu’ils l’avalaient en 5 min avant de reprendre le boulot, j’ai rapidement suivi la tendance. Je ne voulais pas passer pour le fainéant !

Côté travail en lui-même, ça a été un peu difficile. Personne ne prenait vraiment la peine de m’expliquer en détails les procédures, de m’enseigner pas à pas les méthodes et les logiciels. J’ai dû apprendre sur le tas, avec les clients au téléphone. Je me suis donc mis beaucoup de pression à moi-même car je voulais faire mes preuves et être efficace rapidement. Mais c’est difficile lorsqu’on ne nous donne pas les moyens d’y parvenir.

L’intégration au sein de l’équipe

L’intégration a été plutôt difficile au début ! Faire sa place dans une équipe déjà soudée est compliqué, mais encore plus lorsque c’est une équipe de nationalités différentes. Mes collègues avaient également tous des aprioris et mauvaises expériences avec d’anciens collaborateurs français : snobs, supérieurs, râleurs… (je l’ai su bien plus tard !). Je ne partais donc pas gagnant. Et puis, avec les mois, on a chacun appris à se connaître. J’ai appris à les connaître et ils ont compris que tous les Français n’étaient pas comme leurs anciens collègues. On a vraiment créé des liens forts et je me suis fait des amis plus que des collègues. Certains étaient Maltais, j’ai donc pu apprendre davantage sur leur culture et leur pays. Et travailler avec des nationalités diverses, c’est extraordinaire pour cela !

Les difficultés rencontrées en anglais

Je partais déjà avec un bon niveau en anglais, étant parti en visa vacances travail en Océanie auparavant. Mais malgré ça, rien ne me préparait à travailler dans un milieu totalement anglophone, avec des clients et des collègues anglophones. Durant les premières semaines, cela a été dur ! Je me sentais tellement à la traine, comparé aux autres nationalités autour de moi : Grecs, Britanniques, Libyens, Maltais, Italiens… je n’étais pas le seul à ne pas être natif anglophone et pourtant, je me suis senti vraiment à côté de la plaque.

Avoir un déclic pour la pratique de l’anglais m’a bien pris 3 ou 4 semaines. Rajoutez à ça le temps d’intégrer de nouveaux outils de travail, d’autres façon de procéder… et les fins de journées étaient plutôt éreintantes ! J’ai fini avec le temps par me sentir plus à l’aise grâce à mon niveau de base et à l’immersion totale. Heureusement pour moi, je n’avais aucun Français pour collègue !

Je comprends maintenant qu’il n’est pas facile d’apprendre l’anglais sur le tas au travail, surtout si notre niveau est bas. On ne peut pas donner 100% de ses compétences car on est très vite bloqué par la langue.

Vous ressentez des difficultés en anglais au travail ? Vous souhaitez relever votre niveau avant de commencer à chercher un emploi ? Contactez notre service Séjour Linguistique, qui vous conseillera sur les cours d’anglais possibles selon votre situation.

Le besoin de changement

Même si je me plaisais au sein de mon équipe, je n’appréciais pas pour autant mon travail. Le manque d’employés cumulé au manque d’organisation de la boîte rendait nos journées éreintantes et stressantes. La qualité de service n’était pas au rendez-vous et c’était pour moi un point très important au quotidien. Les mois passaient et j’appréciais de moins en moins mon travail. J’ai donc décidé de partir et de changer de voie. Quitte à être à Malte, autant en profiter pour changer du tout au tout.

L’opportunité d’une nouvelle voie professionnelle

Oui, mais comment s’y prendre ? C’est là que je me suis souvenu de Oh My Up et de leur service Job. Je les ai donc à nouveau contactés pour savoir s’ils avaient une offre correspondant à mes compétences. J’ai été contacté encore une fois très rapidement. Nous avons échangé par téléphone sur mes attentes, mes expériences. Ils avaient une offre qui selon eux me correspondait, au service clientèle d’une entreprise d’egaming. Pourquoi pas !

On a beaucoup échangé sur le sujet et le poste m’intéressait, aussi bien en termes de relation client que de salaire. J’ai donc officiellement postulé et j’ai eu raison, car quelques jours après, une entreprise m’a contacté pour me proposer un entretien. Fort de ma première expérience professionnelle à Malte, j’ai pu échanger en anglais avec le recruteur sans problème majeur. Et j’ai obtenu une place au sein de l’équipe anglophone du service client !

Mon expérience aujourd’hui

Aujourd’hui, je suis toujours dans l’egaming, et cela fait pratiquement 6 mois. Je m’y plais beaucoup ! L’ambiance est vraiment détendue, je côtoie de nombreux anglophones qui pour certains sont devenus de vrais amis. Je conserve le contact client qui me plait tant, même si ce n’est pas facile tous les jours. L’environnement de travail est très agréable : salles de repos, de jeu, cuisine commune, machine à smoothie, réduction en salle de sport… à l’américaine finalement !

J’ai donc un appartement en colocation, un emploi stable et rémunérateur et une vie épanouissante. Que demander de mieux ? Je remercie vraiment Oh My Up de m’avoir aidé d’une part pour mon logement à mon arrivée, mais aussi pour m’avoir montré que d’autres possibilités professionnelles étaient à portée de main pour ceux qui se donnaient la peine de se motiver.

Et si vous aussi vous souhaitez trouver un travail à Malte plus facilement, consultez nos offres et n’ayez pas peur de vous lancer dans l’inconnu. Tout est possible à Malte !

Rédigé par Méline – Team Oh My UP

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